Nos fantômes numériques hantent déjà les IA

On dit souvent que rien ne disparaît vraiment d’Internet. Mais c’est encore plus vrai avec l’Intelligence Artificielle.

Nos posts LinkedIn, nos tweets, nos clics sur des pubs de perceuses, notre historique de navigation, nos photos de vacances sur le cloud… tout ça, c’est de la matière première pour les intelligences artificielles. Vous le saviez, je l’espère…

Ainsi les modèles s’entraînent, ingèrent et digèrent nos données numériques. Et quelque part dans un réseau de neurones, il reste une trace de chaque élément de son entraînement.

Une tournure de phrase, un choix de mot, une façon de poser une question ou d’y répondre. C’est un peu (ou beaucoup) de nous qui sert à éduquer et qui transparentra dans les IA de demain.

Un peu comme si nos miettes numériques formaient la mémoire collective de l’humanité.

Et quand, nous en tant qu’individu (ou en tant qu’humanité, quitte à faire de la prospective) ne seront plus de ce monde (tangible), nos traces (numériques) resteront dans le cerveau des Intelligences Artificielles.

Nos actions actuelles influencent, d’une certaine manière, la façon dont une IA raisonnera ou formulera ses réponses.

Dans le futur, un de nos descendants posera une question à une IA, et obtiendra une réponse inspirée d’un de nos vieux tweets, d’un post LinkedIn où on râlait gentiment contre la technologie, ou d’un commentaire qu’on croyait anodin.

A chaque fois que nous faisons un post, like, écrit, publication, nous nourrissont la conscience du monde que se font les IA.

Nous biaisons les futures IA par notre comportement numérique dans son ensemble et pas seulement par nos publications explicites.

Gardons en tête que nous influençons la personnalité et le savoir des IA que nos descendants utiliseront ou devront affronter.

Bon courage à tou.te.s et restez vigilant.e.s


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